Les chiffres relatifs aux créations d’emplois, annoncés par le gouvernement la semaine dernière, sont jugés irréalistes par l’Alliance des économistes istiqlaliens. L’atteinte de l’objectif fixé, à savoir 1,2 million de postes sur 4 ans, «impliquerait une multiplication par 6 du rythme annuel moyen de création d’emplois observé depuis 2012», selon l’Alliance présidée par l’ancien ministre Abdellatif Maazouz.
Durant cette période, la moyenne des postes créés se situait autour de 50.000 emplois par an. Pour les économistes istiqlaliens, les ambitions affichées par le gouvernement «ne peuvent se réaliser sans avoir engagé, au préalable, des ruptures profondes, annonciatrices d’un nouveau modèle de développement».