Dans le cadre de sa contribution citoyenne à l’effort national de lutte contre cette pandémie, l’Alliance des Economistes Istiqlaliens (AEI) invite le Gouvernement et les opérateurs économiques à œuvrer solidairement et à prendre des mesures significatives pour sauvegarder nos entreprises et préserver nos emplois. Elle les appelle aussi à accorder une importance particulière et à aider solidairement les ménages et personnes vulnérables en vue de supporter les effets de la crise résultant de la propagation du COVID 19 pour en limiter les conséquences économiques et sociales.
L'Alliance des Economistes Istiqlaliens (AEI) suit, avec préoccupation, l’évolution du nouveau Corona Verus, désormais classé pandémie par l’OMS.
L’AEI se réjouit des hautes instructions Royales adressées au gouvernement pour la création d’un fonds spécial dédié à la gestion de cette pandémie, ainsi que la mobilisation de moyens exceptionnels pour en limiter les effets sur notre pays. De même, l’AEI note avec une grande satisfaction l’élan de solidarité rapidement et spontanément exprimé par des opérateurs économiques en réponse à l’initiative royale. L’AEI appuie les différentes mesures sanitaires et les actions préventives menées par les autorités de notre pays depuis le déclanchement de cette pandémie.
Sur les plans économique et social, l’AEI tient à exprimer son inquiétude quant aux conséquences des arrêts d’activité provoqués par cette pandémie. Ces effets risquent, si on n’y prend garde, de provoquer des défaillances d’entreprises en série, particulièrement des milliers de PME, de TPE et d’auto-entreprises opérant dans des secteurs qui pèsent lourd dans notre PIB, et qui emploient des centaines de milliers de personnes, aussi bien dans le formel que dans l’informel. Nous citons particulièrement : l’artisanat, l’hôtellerie, les loisirs, la restauration, le transport touristique, les transports urbain, interurbain et de marchandises, le petit commerce de proximité, les services aux entreprises (incluant le travail intérimaire), les services aux personnes (incluant les hammams, les salles de sport, les coiffeurs, le gardiennage…), le textile et cuir, le bâtiment, la filière automobile, ainsi que l’agriculture, déjà fortement affectée par la sécheresse.
Dans la continuité de son communiqué du 8 mars 2020, largement relayé par les médias nationaux, l’AEI se félicite de la création du « comité de veille économique » et de ces deux premières décisions (rééchelonnement des crédits bancaires et suspension des paiements à la CNSS) qui, bien qu’elles soient un bon début, restent très insuffisantes par rapport aux besoins perceptibles.
Dans le cadre d’un grand élan de solidarité et de mobilisation nationale pour dépasser cette situation exceptionnelle, mais néanmoins générale, l’AEI propose, à nouveau, au Gouvernement, de prendre des mesures courageuses, significatives et accessibles aux bénéficiaires, permettant de sauvegarder nos entreprises, toutes tailles confondues, de préserver nos emplois et de soutenir les personnes et ménages les plus vulnérables qui seront fortement touchés par cette crise, notamment ceux qui n’ont pas de revenus réguliers (travailleurs indépendants, journaliers, auto-entrepreneurs, petits commerces, artisans, etc) et ceux obligés de travailler dans l’informel.
L’AEI se réjouit des hautes instructions Royales adressées au gouvernement pour la création d’un fonds spécial dédié à la gestion de cette pandémie, ainsi que la mobilisation de moyens exceptionnels pour en limiter les effets sur notre pays. De même, l’AEI note avec une grande satisfaction l’élan de solidarité rapidement et spontanément exprimé par des opérateurs économiques en réponse à l’initiative royale. L’AEI appuie les différentes mesures sanitaires et les actions préventives menées par les autorités de notre pays depuis le déclanchement de cette pandémie.
Sur les plans économique et social, l’AEI tient à exprimer son inquiétude quant aux conséquences des arrêts d’activité provoqués par cette pandémie. Ces effets risquent, si on n’y prend garde, de provoquer des défaillances d’entreprises en série, particulièrement des milliers de PME, de TPE et d’auto-entreprises opérant dans des secteurs qui pèsent lourd dans notre PIB, et qui emploient des centaines de milliers de personnes, aussi bien dans le formel que dans l’informel. Nous citons particulièrement : l’artisanat, l’hôtellerie, les loisirs, la restauration, le transport touristique, les transports urbain, interurbain et de marchandises, le petit commerce de proximité, les services aux entreprises (incluant le travail intérimaire), les services aux personnes (incluant les hammams, les salles de sport, les coiffeurs, le gardiennage…), le textile et cuir, le bâtiment, la filière automobile, ainsi que l’agriculture, déjà fortement affectée par la sécheresse.
Dans la continuité de son communiqué du 8 mars 2020, largement relayé par les médias nationaux, l’AEI se félicite de la création du « comité de veille économique » et de ces deux premières décisions (rééchelonnement des crédits bancaires et suspension des paiements à la CNSS) qui, bien qu’elles soient un bon début, restent très insuffisantes par rapport aux besoins perceptibles.
Dans le cadre d’un grand élan de solidarité et de mobilisation nationale pour dépasser cette situation exceptionnelle, mais néanmoins générale, l’AEI propose, à nouveau, au Gouvernement, de prendre des mesures courageuses, significatives et accessibles aux bénéficiaires, permettant de sauvegarder nos entreprises, toutes tailles confondues, de préserver nos emplois et de soutenir les personnes et ménages les plus vulnérables qui seront fortement touchés par cette crise, notamment ceux qui n’ont pas de revenus réguliers (travailleurs indépendants, journaliers, auto-entrepreneurs, petits commerces, artisans, etc) et ceux obligés de travailler dans l’informel.
Dans ce cadre, l’AEI propose au gouvernement de prendre les 3 catégories de mesures suivantes :
Restaurer la confiance et aider les entreprises, notamment les PME, les TPE et les artisans, à survire et à préserver les emplois à travers les 10 principales actions ci-dessous :
Reporter les échéances fiscales (IS, IR, Droits de Douane) dues par les PME et TPE, ainsi que par toutes les entreprises des secteurs affectés par la crise, jusqu’à la reprise normale de l’activité ; Suspendre immédiatement les ATD instruites au profit de du fisc et de la CNSS et proposer des solutions amiables et sans majorations aux créanciers ; Reporter les délais, simplifier et clarifier davantage les déclarations fiscales rectificatives prévues dans le cadre de la loi de finances 2020 ; Offrir un abattement de 50% des charges sociales et fiscales sur salaires au titre des deuxième et troisième trimestres 2020 à toute entreprise des secteurs affectés, s’engageant à préserver ses emplois ; Activer le remboursement des crédits de TVA aux entreprises pour soulager leur trésorerie ; Accélérer les paiements des décomptes et attachements liés à l’exécution des marchés et commandes publics, et simplifier la procédure de report de délais, en cas d’arrêt des chantiers ou de non-livraison des commandes, pour cas de forces majeures liées à cette circonstance ; Reporter, sans intérêts, les échéances de crédit bancaire et de leasing dues au titre de cette période ; Reporter les paiements des redevances dues par les PME concernant l’eau, l’électricité, et les télécoms ; Inciter les salariés les plus fragiles (maladies chroniques telles que l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, le diabète, le cancer, les insuffisances rénales, etc.) à rester chez eux, et prendre en charge leurs salaires et frais médicaux à travers l’assurance maladie selon les procédures en vigueur ; Permettre aux mères, ou pères de familles, obligés de rester à domicile, avec leurs enfants, soit de travailler à domicile, quand c’est possible, soit de bénéficier d’une indemnité équivalente à l’assurance maladie et versées par la CNSS dans ce cadre. Restaurer la confiance et aider les entreprises, notamment les PME, les TPE et les artisans, à survire et à préserver les emplois à travers les 10 principales actions ci-dessous :
Lancer des actions de solidarité au profit des activités directement touchées par les fermetures et des ménages vulnérables ne bénéficiant pas de revenus réguliers.
Dans ce cadre, l’AEI suggère ce qui suit :
11-Verser des revenus solidaires (sous forme de cartes bancaires chargées) aux chefs de ménages identifiés par les autorités à travers les bases de données RAMED et TaySSIR ;
12-Accélérer le déblocage du reliquat du programme Tayssir au profit des familles bénéficiaires ;
13-Surseoir au recouvrement des quittances d’eau et d’électricité de tous les professionnels touchés par les fermetures et des ménages vulnérables ;
14-Différer, sans intérêts, les échéances de crédits au logement et à la consommation dues par ces professionnels et ménages pendant la période de crise ;
15-Surseoir et reporter le paiement de toutes les échéances fiscales dues par cette catégorie de la population à partir de ce mois ;
16-Encourager le travail à distance et autoriser le travail à temps partiel pour éviter les licenciements et préserver les compétences des entreprises
17-Offrir des cartes gratuites pour connexion à internet aux familles devant travailler à domicile et/ou ayant des enfants scolarisés devant suivre des cours à distance ;
Mobiliser des ressources exceptionnelles pour financer l’ensemble de ces actions :
Face à cette situation inédite, et compte tenu des mesures particulières qu’elle nécessite, il est important de mobiliser des moyens exceptionnels tels que :
18-Renforcer le Fonds spécial initié par sa Majesté le Roi que Dieu l’assiste, pour la gestion des effets de cette crise, par des contributions solidaires et volontaires des personnes morales et physiques qui le souhaitent et lancer une compagne d’appel à contribution à cette fin. L’AEI invite l’ensemble de ses membres à y participer massivement. Ces versements peuvent être faits de façon anonyme pour les contributeurs qui le souhaitent ;
19-Utiliser, les lignes de financement sans intérêt destinées à faire face au Covid 19, prévues par les organismes de financement internationaux, tels que le FMI ;
20-Rectifier la Loi de finances 2020 en vue de retarder certaines dépenses d’investissement, de reporter, le cas échéant, le paiement de certaines échéances de la dette du trésor, de prendre en considération les effets de la baisse attendue de la production agricole, du ralentissement quasi certain de la croissance et de programmer le financement des mesures de lutte contre les effets du Covid 19.
Enfin, l’AEI se félicite des efforts déployés par les différentes administrations et autorités et note avec grande satisfaction la forte mobilisation et le dévouement du personnel de santé et de sécurité, toutes catégories confondues. L’AEI appelle à davantage de mobilisation et de vigilance de la part des citoyennes et citoyens, en leur demandant d’être à l’écoute des directives des autorités compétentes de notre pays pour préserver la santé de tous, face à cette pandémie.
L’AEI met ses compétences au service de toutes les actions pouvant contribuer à dépasser cette phase difficile.