En effet, la notion du digital a subi plusieurs dérivations successives. Dans ses origines latines, le mot « digitum » était utilisé pour désigner les doigts. Petit à petit, le digital a été assimilé au calcul avec les doigts et on a commencé à parler, alors, de « digits » pour désigner les chiffres.
Enfin, au milieu des années 60, avec l’avènement de l’afficheur digital à 7 segments (utilisé pour afficher les chiffres sur les calculatrices et certaines montres), nous avons assisté au premier lien entre le digital et la technologie.
Aujourd’hui, le digital est utilisé dans toutes les facettes de notre économie moderne. On l’utilise pour communiquer, pour accéder à l’information et pour consommer des services dématérialisés. Le terme lui-même renvoie vers des concepts comme la communication, la technologie, l’information, l’automatisation, l’innovation et l’intelligence artificielle. Tous ses concepts convergent vers un même socle de valeurs que sont la productivité, la performance, la collaboration, l’agilité, la flexibilité, la simplicité et la création de valeur.
N’étant plus à une dérivation près, nous proposons la définition suivante : Le digital est un ensemble de processus, de méthodologies et d’outils qui favorisent la création de valeur et sa capture par l’être humain et son environnement. Cette définition a l’avantage de ne pas mettre l’accent sur le moyen (le canal, le medium ou la technologie). Elle permet d’inclure le volet processus et méthodologie pour organiser la façon d’interagir, de fonctionner, de collaborer, ainsi que de mettre la création de valeur pour l’humain comme objectif ultime.
Partant de cette proposition, toute initiative digitale devrait comporter 5 volets essentiels :
Valeur cible :
Toute initiative digitale vise à atteindre des objectifs de croissance bien définis. Chaque objectif doit être clairement associé à un ou plusieurs indicateurs de performance pertinents, pratiques et quantifiables.
L’humain :
Les KPIs et les objectifs sont portés par des humains pour des humains. Une initiative digitale doit donc comporter un volet accompagnement au changement (en interne et en externe) basé sur la communication, la formation et l’acculturation. Cette culture du digital favorise l’approche itérative, la méthodologie agile, la valorisation du savoir et la montée en compétences. Pour orienter tout cela, une gouvernance saine est nécessaire pour la validation, la prise de décision, l’arbitrage de conflits et la direction opérationnelle de l’initiative.
Le processus :
Les activités et les actions des collaborateurs sont menées dans un cadre codifié de procédures, de règles et de processus. La digitalisation d’un processus comporte deux volets essentiels: l’optimisationpuis la numérisation. L’optimisation d’un processus vise à améliorer son rendement, en réduisant le temps d’exécution, en échouant rapidement le cas échéant, et en éliminant les déchets. La numérisation permet de réduire l’intervention humaine, en automatisant les tâches manuelles, et d’améliorer la performance de l’humain.
La donnée :
Les processus s’appuient sur les données (en lecture et en écriture) pour garantir une meilleure prise de décision.Une bonne gouvernance des données est nécessaire pour en garantir la qualité, la traçabilité et la fiabilité. Par ailleurs, la couche data constitue la fondation de thématiques comme l’analyse des données, les outils d’aide à la décision, l’intelligence artificielle et les algorithmes d’apprentissage machine.
L’infrastructure :
Enfin, l’infrastructure et les moyens techniques mis à la disposition de l’humain, que ça soit en production ou en consommation, sont parmi les clés de succès de toute initiative digitale. Cette infrastructure doit être agile et flexible pour répondre aux futures évolutions et nouvelles exigences dictées par l’environnement.
Ainsi, la quête de la performance et de la création de valeur pour l’humain devrait nous inciter à penser le digital au-delà des outils, des moyens et des technologies. En gardant toujours à l’esprit la valeur finale à créer pour l’être humain, les aspects culture, gouvernance, processus et données sont tout aussi importants dans la définition du digital.
Enfin, au milieu des années 60, avec l’avènement de l’afficheur digital à 7 segments (utilisé pour afficher les chiffres sur les calculatrices et certaines montres), nous avons assisté au premier lien entre le digital et la technologie.
Aujourd’hui, le digital est utilisé dans toutes les facettes de notre économie moderne. On l’utilise pour communiquer, pour accéder à l’information et pour consommer des services dématérialisés. Le terme lui-même renvoie vers des concepts comme la communication, la technologie, l’information, l’automatisation, l’innovation et l’intelligence artificielle. Tous ses concepts convergent vers un même socle de valeurs que sont la productivité, la performance, la collaboration, l’agilité, la flexibilité, la simplicité et la création de valeur.
N’étant plus à une dérivation près, nous proposons la définition suivante : Le digital est un ensemble de processus, de méthodologies et d’outils qui favorisent la création de valeur et sa capture par l’être humain et son environnement. Cette définition a l’avantage de ne pas mettre l’accent sur le moyen (le canal, le medium ou la technologie). Elle permet d’inclure le volet processus et méthodologie pour organiser la façon d’interagir, de fonctionner, de collaborer, ainsi que de mettre la création de valeur pour l’humain comme objectif ultime.
Partant de cette proposition, toute initiative digitale devrait comporter 5 volets essentiels :
La valeur cible (objectifs, indicateurs de performance) L’humain (culture, gouvernance, conduite de changement) Le processus (procédures, règles, mode opératoire) La donnée (prise de décision, analyse, intelligence) L’infrastructure (technologie, media, outils)
Valeur cible :
Toute initiative digitale vise à atteindre des objectifs de croissance bien définis. Chaque objectif doit être clairement associé à un ou plusieurs indicateurs de performance pertinents, pratiques et quantifiables.
L’humain :
Les KPIs et les objectifs sont portés par des humains pour des humains. Une initiative digitale doit donc comporter un volet accompagnement au changement (en interne et en externe) basé sur la communication, la formation et l’acculturation. Cette culture du digital favorise l’approche itérative, la méthodologie agile, la valorisation du savoir et la montée en compétences. Pour orienter tout cela, une gouvernance saine est nécessaire pour la validation, la prise de décision, l’arbitrage de conflits et la direction opérationnelle de l’initiative.
Le processus :
Les activités et les actions des collaborateurs sont menées dans un cadre codifié de procédures, de règles et de processus. La digitalisation d’un processus comporte deux volets essentiels: l’optimisationpuis la numérisation. L’optimisation d’un processus vise à améliorer son rendement, en réduisant le temps d’exécution, en échouant rapidement le cas échéant, et en éliminant les déchets. La numérisation permet de réduire l’intervention humaine, en automatisant les tâches manuelles, et d’améliorer la performance de l’humain.
La donnée :
Les processus s’appuient sur les données (en lecture et en écriture) pour garantir une meilleure prise de décision.Une bonne gouvernance des données est nécessaire pour en garantir la qualité, la traçabilité et la fiabilité. Par ailleurs, la couche data constitue la fondation de thématiques comme l’analyse des données, les outils d’aide à la décision, l’intelligence artificielle et les algorithmes d’apprentissage machine.
L’infrastructure :
Enfin, l’infrastructure et les moyens techniques mis à la disposition de l’humain, que ça soit en production ou en consommation, sont parmi les clés de succès de toute initiative digitale. Cette infrastructure doit être agile et flexible pour répondre aux futures évolutions et nouvelles exigences dictées par l’environnement.
Ainsi, la quête de la performance et de la création de valeur pour l’humain devrait nous inciter à penser le digital au-delà des outils, des moyens et des technologies. En gardant toujours à l’esprit la valeur finale à créer pour l’être humain, les aspects culture, gouvernance, processus et données sont tout aussi importants dans la définition du digital.
Younes Haffane @YounesHaffane
Expert Digital
Membre de l'Alliance des économistes PI
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