RP CONJONCTURE 08-15-11-2019





La région de Dakhla-Oued Eddahab s’accapare 60 % de la production aquacole nationale (Akhannouch)
La région de Dakhla-Oued Eddahab se positionne comme l’une des principales plateformes aquacoles au Maroc, en s’accaparant 60% de la production aquacole nationale, a indiqué mercredi à Dakhla le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch. S’exprimant à l’ouverture du 1er forum des entreprises aquacoles, placé sous le signe « L’aquaculture marine, un levier de développement de l’économie bleue », M. Akhannouch a souligné que la région s’est dotée d’une écloserie de coquillage, la première en son genre à l’échelle nationale et régionale, inaugurée par SM le Roi Mohammed VI en février 2016, avec une capacité de production de 50 millions de naissains d’huîtres et 10 millions de naissains de palourdes.
Epargne et taux bas : Jouahri entre le marteau et l’enclume
Le wali de Bank Al-Maghrib s'est dit inquiet des impacts que peuvent avoir les taux bas sur la rémunération de l'épargne institutionnelle.Tout en constatant que la tendance mondiale est aux taux durablement bas, le wali de Bank Al-Maghrib s'est montré particulièrement préoccupé par les impacts d'une telle politique monétaire sur la rémunération de l'épargne longue.Une baisse supplémentaire de ce taux induirait, selon lui, une rémunération encore plus faible de l'épargne, qui se situe déjà à des niveaux historiquement bas.
L'éducation financière, fer de lance de l'inclusion financière
La journée mondiale de l’épargne, organisée sous l’impulsion de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), Barid Al-Maghrib et Bank Al-Maghrib, est devenue un passage obligé des décideurs du secteur financier. Cette année, il s’agissait pour les intervenants d’établir le rôle que joue, et surtout que pourrait jouer le digital dans la promotion et le développement de l’épargne. Mais très vite, les discours ont convergé vers l’éducation financière dont le rôle de «fer de lance de l’inclusion financière» a fait l’unanimité auprès des acteurs. Abdellatif Jouahri, après avoir évoqué les contraintes macroéconomiques qui influencent l’épargne, est revenu sur le dernier né des outils d’inclusion mis en place au Maroc : le paiement mobile.
L’Afrique face aux défis de l’agro-industrie
Le débat relatif aux enjeux de l’agro-industrie en Afrique est loin de connaître son épilogue. En effet, l’agro-industrie dans les zones rurales africaines est presque inexistante ou l’est à l’état embryonnaire. En conséquence, les pays sub-sahariens subissent d’énormes pertes après les récoltes, atteignant, dans le cas des denrées agricoles périssables comme les fruits et les légumes, une moyenne de 35,50 % de la production réalisable totale, et entre 15 et 25 % en ce qui concerne les céréales.
Stratégie nationale de la compétitivité logistique : un bilan d’étape peu rassurant
«Le secteur de la logistique a généré une valeur ajoutée de 46 milliards de dirhams en 2017, contre 34 milliards en 2010», a déclaré Abdelkader Amara, qui impute cette performance à la gouvernance du secteur, renforcée depuis 2011 par la création de l’Agence marocaine de développement de la logistique (AMDL), en 2013 par la mise en place de l’Observatoire marocain de la compétitivité logistique (OMCL), en 2014 par la création de la Commission nationale de normalisation logistique (CNNL) et en 2015 par l’avènement du Board de coordination de la formation logistique (BCFL). De plus, la rareté des ressources humaines formées et disponibles ne permet pas au marché d’assouvir ses besoins en compétences, et freine le développement du secteur et ce, malgré l’intérêt certain que témoignent les instituts de formation pour cette filière, et les efforts menés dans le cadre de la mise en œuvre du contrat d’application relatif au développement de la formation et des compétences logistiques. Le premier étant le développement des zones logistiques.
Dans l’aéronautique et l’automobile, les intrants totalement importés
L’importation de la matière première persiste malgré l’évolution de l’intégration locale. Le TI dans l’automobile a dépassé 50% (60% pour PSA). Pour l’aéronautique, il a atteint 39%, ce qui correspond à 1,7 milliard de dollars en termes de chiffre d’affaires. Si l’on prend en considération l’évolution continue du Taux d’intégration (TI) dans les écosystèmes industriels, en l’occurrence l’aéronautique et l’automobile, il serait certainement judicieux de faire une motion d’ordre pour mettre la lumière sur la réelle valeur ajoutée de cet indicateur. En effet, la question de la matière première, importée presque entièrement pour fabriquer les composantes dans les deux industries, relativise l’importance du Taux d’intégration, malgré son évolution. Ce qui ne semble pas inquiéter les professionnels.
Donnant, donnant
A la faveur des discussions et débats habituels qui accompagnent le projet de Loi de finances, la communauté des affaires choisit traditionnellement cette période pour remettre sur la table ses doléances et revendications. L’entreprise privée étant par essence, et naturellement, tournée vers la profitabilité et la réalisation des bénéfices, les requêtes des chefs d’entreprises sont pratiquement les mêmes depuis la nuit des temps et dans le monde entier : des facteurs de production moins chers, une fiscalité moins lourde et, si possible aussi, des avantages fiscaux, des incitations, des subventions, des dérogations…
Lancement prochain de la plateforme nationale d'appui à l'entreprise
Le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, a annoncé, mardi à Rabat, le lancement prochainement de la plateforme nationale d'appui à l'entreprise, en tant que guichet unique qui offre aux porteurs de projets et aux entrepreneurs les informations nécessaires et les procédures liées aux politiques et aux mécanismes d'appui. En réponse à une question centrale lors de la séance mensuelle relative à la politique générale à la Chambre des conseillers, autour de "La politique générale du gouvernement pour la mise en oeuvre de la contribution du secteur bancaire et le financement dans le développement, l'auto-emploi et le soutien des petites et micro-entreprises", M. El Otmani a indiqué que le lancement de cette plateforme nationale vise à mettre en place un cadre de référence global à même de relever les défis auxquels font face les PME.
Le gouvernement poursuit la réforme du secteur bancaire pour accompagner le financement des PME
Répondant à une question centrale sur “la politique générale du gouvernement pour la mise en oeuvre de la contribution du secteur bancaire et le financement dans le développement, l’auto-emploi et le soutien des petites et micro-entreprises”, lors de la séance mensuelle consacrée à la politique générale à la Chambre des conseillers, M. El Otmani a affirmé que cette contribution est tributaire de l’accompagnement continu et efficace du secteur dans la poursuite de sa réforme et dans la mise en place d’un climat propice à son rôle essentiel dans le développement.
Maroc : le déficit budgétaire s'aggrave à plus de 4 milliards de dollars à fin octobre
Le déficit budgétaire au Maroc s'est aggravé à près de 4,1 milliards de dollars à fin octobre dernier contre 3,5 milliards de dollars durant la même période de l'année écoulée, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR). L'augmentation du déficit budgétaire résulte d'une hausse moins importante des recettes par rapport aux dépenses, y compris d'investissement.
Une enveloppe de 600 Mds de DH pour les grands projets d'infrastructures à venir
Adil Bahi, Directeur de la Stratégie, des programmes et de la coordination des Transports au Ministère de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau a annoncé que les grands projets à l’ordre du jour nécessiteront une enveloppe de 600 milliards de dirhams. De son côté, Aziz Alami Gouraftei, Directeur Général de la Société Nationale du Transport et de la Logistique (SNTL), a présenté les différentes missions de la société dans le transport, les prestations logistiques ou encore les services aux administrations. Pour ce qui est des services et procédures administratives, M. Jalal Benhayoun, Directeur Général de PortNet a annoncé des nouveaux services dès 2020.
La dette publique des économies frontières d'Afrique s’est creusée, bien que toujours à un niveau faible
Le stock de la dette des gouvernements de pays dits des "Economies frontières" en Afrique, s'est détérioré davantage au terme du deuxième trimestre 2019, en comparaison à celui de la même période en 2018.Le Mozambique est de loin, le pays frontière d'Afrique dont l'endettement pose le plus problème, avec un ratio de 104,3% au terme de la période de référence. Au total, la dette des économies frontières, hors Venezuela, a atteint les 3200 milliards $.
Climat des affaires au Maroc : une bonne nouvelle pour l’économie ?
Le Maroc a gagné 75 places en 10 ans au classement Doing Business en passant de la 128ème en 2010 à la 53ème en 2020, grâce à 31 réformes ! Le gouvernement d’Al Othmani est aux anges suite au nouveau classement du Maroc dans l’indice de facilité de faire des affaires (Doing business, DB 2020), où le pays est passé de la 60ème place à la 53ème, en conservant son premier rang en Afrique du Nord, et son troisième rang en Afrique. Il est indéniable qu’il s’agit d’une bonne nouvelle car ce gain de sept places dans le classement du Doing Business (DB), s’inscrit dans une tendance positive depuis quelques années où le Maroc avance constamment.
L'éducation financière, enjeu majeur pour le développement de l'épargne
L'éducation financière, fer de lance de l'inclusion financière, constitue un enjeu majeur pour le développement d'une épargne nécessaire au développement socioéconomique, a affirmé, jeudi à Rabat, le directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), Abdellatif Zaghnoun. Même son de cloche chez Amin Benjelloun Touimi, directeur général de Poste Maroc qui a souligné que l'éducation financière constitue "le fer de lance" de l'inclusion financière et du développement de l’épargne. Organisée sous le thème "L'éducation financière à l'ère de la digitalisation: un levier pour la promotion de l’épargne", cette rencontre a été marquée par la présentation d'un nouveau timbre.
Politique budgétaire. Le Maroc, bon élève du FMI
Le constat du FMI sur l’économie marocaine est paradoxal. Alors que des institutions nationales publiques (HCP, CESE, BAM) ou privées (CMC) s’inquiètent de la trajectoire de la croissance économique au Maroc, le gouvernement trouve en le FMI un allié de taille. Cette institution, chef de file des politiques néolibérales dans le monde, apporte un soutien à son «client». À ce titre, le Maroc a contracté en 2012 une Ligne de précaution et de liquidité (LPL).
INS : aggravation du déficit commercial à 16,5 milliards DT à fin octobre 2019
Au terme du mois d’octobre 2019, le déficit commercial de la Tunisie s’établissait à 16,5 milliards DT. Et ce, contre 15,98 milliards DT durant la même période de 2018. Ainsi, les statistiques du déficit commercial ont dévoilé que les exportations ont augmenté de 10,5% pour atteindre 36,7 milliards DT à fin octobre 2019 contre 33,2 milliards DT l’année précédente.Hors énergie, le déficit commercial s’est établit à 10,15 milliards DT. Et le déficit de la balance énergétique a atteint à 6,34 milliards DT, représentant 38,5% du déficit total.
OCP rejoint les multinationales avant-gardistes du développement durable
Le Groupe OCP, un des leaders mondiaux de l’industrie du phosphate et de ses dérivés, implémente une stratégie qui lui permet de renforcer son statut de producteur d’engrais parmi les plus durables au monde et ainsi, répondre aux Objectifs du développement durable (ODD) fixés par l’ONU.Les efforts du Groupe OCP en matière du développement durable viennent d’être récompensées de la plus belle des manières. L’intégration de ce réseau mondial permettra au Groupe OCP de poursuivre la réalisation de ses ambitions de développement durable en collaboration avec de grands groupes internationaux partageant les mêmes objectifs et les mêmes valeurs.
Marché du travail: 143.000 emplois nets au 3e trimestre
Le troisième trimestre 2019 aurait été favorable au marché du travail. Pas moins de 143.000 créations nettes d’emplois ont été enregistrées. Et c’est grâce au secteur des services, qui à lui seul a contribué par 336.000 postes de travail. Dans une moindre mesure, le BTP en a assuré 37.000. En revanche, l’Agriculture et l’industrie y compris l’artisanat ont accusé des pertes remarquables. Pour l’agriculture, fôret et pêche, les pertes ont atteint 204.000 postes alors que celles de l’industrie se sont élevées à 26.000. Avec une hausse de 26.000 personnes (23.000 en milieu rural et 3.000 en milieu urbain), le volume global du chômage concerne 1,114 million de personnes au niveau national. Le taux de chômage s’est ainsi légèrement replié de 13,1% à 12,7% en milieu urbain alors qu’il a gagné 0,4 point dans le monde rural. D’où une légère hausse de cet indicateur au niveau national: 9,4% au lieu de 9,3% un an auparavant.
Epargne: Des pistes de relance
Pour la 2e édition de la journée de l’épargne, organisée par le groupe CDG, en partenariat avec Bank Al Maghrib, le GPBM et Poste Maroc, l’accent a été mis sur le rôle de l’éducation financière et de la digitalisation. Pour Abdellatif Jouahri, Wali de BAM, «l’épargne est une donnée centrale pour un pays comme le Maroc, qui s’efforce de renforcer son développement et sa croissance». Son lien avec l’investissement n’est plus à démontrer, a précisé Abdellatif Zaghnoun, DG de la CDG. Pour lui, «l’éducation financière est le fer de lance de l’inclusion financière, dans la mesure où elle permet à chaque individu de prendre des décisions et de faire des choix rationnels et éclairés».